Snake style, tiger style, flying eagle style.

Vous l'avez compris, nous, les petits, on aime la poésie, la psychopathie, la fantaisie, les antidotes à la mélancolie, bref : la douce folie ; on aime la musique, parce que la musique, c'est tout de même fantastique, magique, onirique. Et le rock, le rock, le roock puissant, fort, romantique, bourrin !

Bref, on aime ce qui nous emporte, loin, haut, intensément. On aime rire. Et quand les clips nous y aident, c'est bien.

Une petite sélection de ceux ci qui vous feront admettre une évidence : la drogue, c'est bien aussi. Et même très, très bien.

Knight Of Cydonia, Muse (Le nain)

Ce clip, complètement délirant, complètement grandiose, complètement mégalo, complètement hilarant, est réellement exceptionnel et a le mérite d’être beaucoup plus original que tout ce que l’on voit d’habitude. La chanson elle-même est déjà porteuse d’évasions, de paysages impressionnants et de combats épiques, et le clip retranscrit à la perfection cette ambiance absolument grandiloquente et ambitieuse.

Digne des plus grands westerns, mais dans un genre très futuriste (oui oui, un western futuriste), ce long clip (6 mn 05 de pur bonheur) transporte dans la petite ville de Cydonia, où règne un cruel shérif. Le gentil héros s’arrête dans la ville, s’éprend d’une jeune femme (la compagne du shérif) qui s’éprend aussi de lui, tout est beau, etc. Mais le shérif n’est pas content. Pleins de clichés, certes, mais qu’est-ce que ce clip est drôle, bien fait, impressionnant…

A ne pas rater, réellement.

Panic Station, Muse (La Libellule)

Pour continuer avec ce groupe incroyable qu'est Muse, un autre clip totalement ahurissant de fantaisie et de folie : Panic Station, un véritable délire à l'aura futuriste (oui, encore ; les membres du groupe sont fan de Science Fiction et s'en inspirent beaucoup pour construire un univers fascinant, planant, unique) où Matthew Bellamy, le leader du groupe, se montre comme toujours génialement égocentrique (mais c'est pour ça qu'on l'aime). Dans cette vidéo, Matthew, Dominic et Christopher sont présentés comme des espèces de croisements entre des teletubbies et des boules à facettes ornées de plastiques fluos, ce qui a (évidemment) la conséquence de les rendre totalement irrésistibles aux yeux des demoiselles d'un Tokyo bouillonnant.

Grandiose dans la démesure et dans l'humour what-the-fuckesque, le tout sur une mélodie entraînante chatoyant au gré des envolées lyriques de la superbe voix du chanteur. Un mot :

(et une (joulie) image correspondant à la (joulie) ambiance) 

Love Illumination, Franz Ferdinand (La Libellule)
  

Déjà, la chanson qui accompagne ce clip : entraînante, puissante, unique dans ses instruments, dans sa mélodie infiniment entraînante, puissante, forte, qui retranscrit magnifiquement l'aspect magique, lumineux de l'AMÛÛÛR. Un refrain qui rentre immédiatement en tête, et que, si, comme moi, vous avez la bonne idée de mettre en sonnerie de portable/réveil, vous aurez dans la tête TOUTE LA JOURNEE, et même la nuit avec un peu de chance. Franz Ferdinand, on vous aime.

Le clip, donc. Psychédélique, esthétique, délirant, un peu rétro pour se lier un peu plus à l'univers des Franz Ferdinand, on y croise un cheval, de charmantes jeunes personnes plus ou moins dénudées, plusieurs êtres non identifiés portant des chapeaux pointus, d'autres jeunes personnes/êtres non identifiés sautillants sur place, le regard vitreux (quand on vous dit que la drogue, c'est bien), deux guitaristes du groupe portant respectivement un masque de grenouille et un masque de cheval (toujours lui !), une complexe chorégraphie, un entremêlement de bras et de jambes, deux lueurs rouges et vertes fluo séparant le visage d'Alexander Kapranos en deux parties égales, de joulies combinaisons noires cerclées de blanc, un kaléidoscopes, et la certitude que tout est lié par le pouvoir de l'AMÛÛÛR, bien sûr, évidemment, sans aucun doute, c'est parfaitement logique, voyons. La preuve, c'est le Cheval Suprême qui me l'a dit.

Franz Ferdinand, on vous aime, disais je.

Ils sont cools, Orelsan et Gringe (futurs Casseur Flowteurs) (Le nain)

Les Casseurs Flowters, c’est donc le duo Orelsan/Gringe, officialisé comme un véritable groupe sur l’album « Orelsan et Gringe sont les Casseurs Flowters » des sus-nommés. Cette chanson est donc à l’origine un featuring. 

Je m’attarderais peu sur les paroles, parce que déjà elles sont assez vulgaires (enfin rien de bien grave mais voilà quoi) et que en plus c’est surtout le clip qui nous intéresse.

Ce clip déchire tout. A grands coups d’effets spéciaux magnifiques, de figures, de freestyle, les deux rappeurs s’identifient à la fois aux Chevaliers du Zodiaque, à Dragon Ball Z, et on va jusqu’aux Tortues Ninjas et à James Bond. Ils se permettent même à la fin, face à une intervention de Maître Gims dans le ciel qui leur dit avec sa gentillesse habituelle « maintenant vous allez ramper, vermines ! », une fusion, doublée une réplique d’une classe inégalée : « Mes amis m’appellent Orelsinge. Mes ennemis appellent du renfort. »

Le café, Oldelaf et Monsieur D (Le nain)

Nous y voilà. Ce clip est remarquable en tous points, et en un en particulier : sa popularité. Outre son nombre de vues (égal à celui de Ils sont cools (voir plus haut) et Knights of Cydonia (voir encore plus haut), ce qui est pour un chanteur de chanson française ultra-acoustique comme ça assez incroyable), ce clip est connu de partout

(Faut aussi savoir, au passage, que théoriquement c’est de Oldelaf et Monsieur D, mais personne n’a retenu le nom de ce dernier.)

Donc, ce clip se passe de mots. L’humour de la chanson, tout ce qu’y ajoute le clip… L’animation est irréprochable, tous les gens sont représentés tels qu’on les imagine, la chanson et la vidéo se superposent à merveille… Que celui qui n’a pas ri en regardant cette vidéo me jette la première pierre (ah mais j’oubliais, vous pouvez PAS HAHAHA PASQUE C’EST PAS EN VRAI QUE JE VOUS PARLE hum). Tout est drôle dans ce clip, du passage « tronçonneuse » aux perfusions de café, en passant par le visage et la voix de la secrétaire et par les gentils mots doux (ironiiiiiiiie) adressés à son fils.

I want to break free, Queen (La Libellule)

Un autre mot, un autre clip ; et ce mot est : mythique. Un clip totalement fou, totalement génial, et qui a le mérite d'être le plus ancien présenté ici.

(et puis, Freddie Mercury est teeellement jolie. *soupire*)

 Meds, Placebo (Le nain)

"Baby, did you forget to take your meds ?"

Eh bah oui, il a oublié ses médocs. Ça va pas plus loin que ça. Et cet oubli est le prétexte à un clip où les canettes parlent, les escaliers tournent, les tatouages prennent vie, les gens ressemblent à des aliens, les conducteurs de bus ont des têtes de chevaux (LE MASQUE DE CHEVAL, IL EST LA, IL NOUS OBSERVE !), et ce genre de choses dignes du Kamoulox. Absolument épique, donc. Rien n'a de sens, tout n'est qu'illusion, et le batteur peut faire beaucoup plus de bruit avec ses six bras.
Et en plus, la chanson déchire tout.

Dope hat, Marilyn Manson (Le nain)

Celle-là est un pitit peu malsaine, parce que bon, c'est l'univers de Marilyn Manson, c'est assez terrifiant, en général. Ce clip est donc très coloré, et franchement dérangeant, mais correspond plutôt bien à la définition du n'importe quoi que l'on se fait. Après, est-ce que ce clip a vraiment été réalisé sous drogue dure, difficile à dire. N'empêche, ils devaient pas être parfaitement nets, à l'époque. 'Fin encore moins que maintenant quoi. (Oui, parce que le clip date de 1996, il me semble.)

Fin de cet article placé sous le signe de la drogue, des masques de chevaux et des slips de bain ! 

(Wait... did you forget to take your meds?)

Le Nain et la Libellule

(ou la Libellule et le Nain)

(comme vous voudrez, hein)

N'hésitez pas à commenter, aucun commentaire n'est bête ni inutile tant qu'il est respectueux :) Que le Cheval Suprême soit avec vous.