mercredi 18 février 2015

Ce qui parsème les vacances...

...de la Libellule.

Quelques heures indolentes, du temps pour rêver, pour oublier un peu. Un temps qu'on laisse filer, qui se parsème peu à peu d'étincelles, d'étoiles saisies instantanément... prendre le temps de vivre, de sourire. De savourer paresseusement, égoïstement, délicieusement.

Quelques joulies étincelles qui parsèment mes vacances et que je vous présente dans cet article... enjoy ! :3



Au fil des notes...

Don't leave me now - Supertramp



Une mélodie lumineuse, des accords au piano intenses, un saxophone au son suave, errant, mélancolique ; une chanson planante, émouvante. Tout simplement sublime et bouleversant. Avec de jolies (et tristes) paroles...

"Don't leave me now
Leave me out on this lonely road
As the wind begins to howl
Don't leave me now
Don't leave me now
All alone on this darkest night
Feeling old and cold and grey
Don't leave me now

Don't leave me now
Leave me holding an empty heart
As the curtain starts to fall
Don't leave me now
Don't leave me now"

Peur de l'échec - Orelsan



Des paroles magnifiques et très vraies dans lesquelles on peut se reconnaître, un rap sombre, fort, touchant. Comme souvent dans les belles chansons d'Orelsan, des phrases poignantes et incroyablement justes qu'on retient et qui marquent immédiatement.

"Tout les jours, j'fais l'acteur, j'fais semblant, j'maquille la peur en plaisantant."

Sous les arcades - Fauve



J'ai déjà parlé de Fauve sur ce blog, mais... mais Fauve on en parle jamais assez d'abord. Donc j'ai le droit, nah.
Extrait du dernier album, Vieux Frères 2, sorti lundi.
Quand les mots, les notes s'accordent parfaitement à tes pensées. Se sentir comprise par une chanson comme par une amie. Une amie froide, et sûre. Quand on se sent totalement... en symbiose. Fauve, bien plus qu'un groupe, un état d'esprit, un cocon, une coquille... un univers, incroyablement fort, parce qu'incroyablement vrai. Un univers qui vit quelque part en nous... c'est peut être pour ça que ça touche autant. Toujours ces mots qui claquent, toujours cet espoir rageux, cette ferveur à fleur de peau. Inimitable, inclassable.
Et splendide.

"Que la fièvre marche avec nous / Sous les arcades et sous les coups / Pied au plancher, amour au poing / Tête en avant, oublie tout / Lâche les chevaux, rends-les fou / Attrape le tonnerre à pleines mains."

Hey You- Pony pony run run



Un peu plus léger cette fois, une jolie chanson, entraînante, amoureuse, qui laisse dans son sillage un sourire au lèvre et un refrain en tête...

Love is a laserquest - Artic Monkeys



Une voix grave, hypnotisante, une mélodie entraînante, des paroles qui interrogent... une chanson scintillante, douce, émerveillée, un peu lasse mais entraînante. Romantique, doux, puissant.




Au gré des mots...

Blankets - Craig Thompson

 






Une BD que j'ai redécouverte ces derniers jours... Craig est un un ado solitaire sensible, artiste, mal dans sa peau. Raina est populaire, belle, fantasque, fascinante. Lors d'un voyage au ski, ils se rencontrent et tombent amoureux. Une histoire toute simple a priori, mais que l'auteur rend unique et bouleversante. Des dessins sublimes, une sensibilité, une grâce bouleversante dans cette histoire de deux ados qui s'aiment, tout simplement... "Car les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne/Les enfants qui s'aiment sont ailleurs/Bien plus loin que la nuit/Bien plus hauts que le jour/Dans l'éblouissante clarté de leur premier amour." (Jacques Prévert - Les enfants qui s'aiment)
Par contre, je conseillerais cette BD à partir de 14, 15 ans plutôt, mais pas avant... sans vouloir paraître moralisatrice ou quoi surtout que je l'ai lu pour la première fois à 12 ans même si j'avais rien compris. Pour vous dire, j'ai même hésiter à la présenter ici, mais je ne pouvais pas m'en empêcher, il FALLAIT que j'en parle tellement ce livre est... magique, et m'a touchée. Parce que c'est simple, c'est doux, pas spectaculaire, pas niais. Juste vrai. Juste lumineux. Juste magnifique. ♥ (comme en témoignera ce pitit keur niais si vous l'interrogez)





"Une nuée d'électrons circulait entre nos corps , comme s'ils étaient prisonniers dans la même cage."

"Je voulais le ciel. Et j'ai grandi en m'efforçant d'obtenir de ce monde... un monde éternel."

"La nuit couché sur le dos en regardant la neige tomber, c'est facile de s'imaginer s'envolant au milieu des étoiles."



Paroles - Jacques Prévert

Un reccueil de poésie assez "classique", retrouvé dans un coin de ma bibliothèque et que je prends beaucoup de plaisir à découvrir en entier... des mots vifs, forts, légers, qui se mêlent en nous comme les notes d'un refrain entraînant (celui de Hey You par exemple?)... quelques petits extraits quand même :3


"Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
É panouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien."


"Paris at night

Trois allumettes, une à une allumées dans la nuit
La première pour voir ton visage tout entier
La seconde pour voir tes yeux
La dernière pour voir ta bouche
et l'obscurité toute entière pour me rappeler tout cela
en te serrant dans mes bras."


Et...

... Divergente 3. Mais non, pas de spoil. Je vous dit juste que cette suite donne tout son sens aux deux premiers tomes déjà assez chouettes.
Lisez le. Maintenant.

Vous pouvez aussi...

... manger du chocolat, adopter une licorne, faire de la zumba, des macarons, du funambulisme, des lapins crétins en macramé, participer à la grande mobilisation pour sortir Brian de la kitchen. Ou regarder les deux joulis insecticides anti-cafard qui suivent et s'émerveiller merveilleusement devant les merveilleuses images de ce merveilleux site.

 






La Libellule

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