vendredi 10 avril 2015

A friend with weed is better. (Placebo, Without you I'm nothing)


Ça, c'est eux. A la coiffure de Brian Molko (au centre), je dirais que c'est aux alentours de 2006, parce qu'il est coiffé comme ça sur certains lives de cette période.



L'intégralité de cet album, comme de tous les autres de Placebo, a été mise en ligne sur Youtube et Deezer il y a peu, le groupe ayant décidé pour ses 20 ans de mettre ses chansons en streaming, ce qui n'était pas le cas avant. Donc vous pouvez l'écouter en entier ici, là, sur le long lien qui s'affiche (s'ouvrira dans un nouvel onglet).


Placebo est un groupe de rock fondé en 1994, ayant sorti sept albums studios et un EP. Ils ont été un groupe très populaire (surtout à la période de Sleeping with ghosts) mais semblent un peu oubliés en ce moment.

Et Placebo, c'est génial.

L'album dont il est question ici, appelé Without you I'm nothing, est le plus estimé par la critique, l'un des deux/trois plus populaires des albums, avec Sleeping with ghosts que je n'aime pas et Meds qui est moyen. Il a atteint l'état d'album culte, et c'est tout à fait mérité.



Le morceau d'ouverture, Pure Morning, est absolument phénoménal, et son clip aussi. Mon morceau préféré de Placebo, et ça c'est pas rien.


"Il va sauter, il va pas sauter... Il... Mais qu'est-ce qu'il fait ?"


Pure morning, donc. Chanson de génie, où le texte ne vaut pas pour sa signification mais pour les sonorités employées et les effets de style, avec tout plein de rimes, de rythme, et la voix sans pareille de Brian Molko qui fait tout. Jugez plutôt.
"A friend in need's a friend indeed
A friend with weed is better
A friend with breasts and all the rest
A friend who's dressed in leather [...]

A friend in need's a friend indeed
A friend who bleeds is better (c'est un sous-entendu astucieux !)My friend confessed she passed the test
And we will never sever"

Vwala vwala. Parfait, moi j'dis. Et la musique... Le son que je trouve un peu particulier de la batterie de Steve Hewitt (qui a quitté le groupe depuis 2006) apporte ici toute l'ambiance qu'il faut au morceau, comme c'est le cas sur Taste in men de l'album suivant, par exemple. Le son oscillant entre le rock et l'électro, le crescendo qui dure toute la chanson... J'aime tout dans ce morceau. Tout.


D'autres morceaux sont vraiment remarquables dans l'album, dans différents genres. Le rock doux et léger de You don't care about us, et surtout son refrain un peu plus hystérique frise la perfection, par exemple. Ou alors Scared of girls, un morceau de rock pur et puissant où on n'entend que la guitare de Molko et où tout va très vite.
Sur celle-là, je pense que la batterie un peu amortie de Hewitt fait perdre au morceau de son énergie. Il aurait été mieux joué par le batteur actuel, je pense.
Je considère aussi Evil dildo comme une des meilleures pistes instrumentales de ma connaissance. (Il est agrémenté de quelques messages de menaces laissés sur le répondeur de Molko.)

Et... Les premières notes de Allergic (to toughts of mother earth) sont juste sublimes. La suite de la chanson est géniale aussi, mais vraiment, ces quelques notes, c'est plus que mieux que bien. Et je pèse mes mots.

On retient aussi une collaboration avec David Bowie (!), sur la chanson qui donne son nom à l'album.




Il y a une autre chanson qu'on ne peut pas oublier de mentionner, qui a figuré sur la B.O. du film Sexe Intentions (formidable, me direz-vous) et qui est en gros la chanson qui a popularisé Placebo (tout du moins jusqu'à ce que The bitter end ne vienne agrandir encore le public du groupe) :

Every you, every me.

Bam.


Pour le coup, je vous recommande d'écouter plutôt une version live (récente de préférence, disons minimum 2003) parce qu'il y a une introduction jouée en live qui ne figure pas sur la piste originale et qui vaut franchement le coup, et aussi parce que la qualité du premier enregistrement est assez moyenne par rapport à ces lives. En plus, les innombrables enregistrements lives du groupe sont tous d'une excellente qualité et valent tous le coup d'être regardés.

La chanson en elle-même a pour elle un excellent riff de guitare, des paroles plutôt bien développées, la voix de Molko encore une fois idéale, et une sacrée énergie (comme pour Scared of girls, tout va à toute allure). Une chanson très agréable à l'écoute, mais loin des prouesses de Pure morning et compagnie.


A noter aussi que Summer's gone, une des nombreuses chansons très calmes de l'album (avec My sweet prince, Ask for answers, The crawl...), est mentionnée dans le livre Oksa Pollock. Et que euh... Ben, si vous aimez Oksa Pollock, vous pouvez vous dire que c'est sûrement bien. (Personnellement je n'aime pas Oksa Pollock, mais quand même, les auteures ont des bons goûts.) La chanson en elle-même est très belle, d'ailleurs. Délicate et toute douce.


Sur ce, cet article se termine. Écoutez tout l'album, puis toute la discographie de Placebo, regardez leurs lives, allez les voir en live, mariez-vous avec Molko, tout ça tout ça.








5 commentaires:

  1. Eh bien ! Quel article, en effet, je ne suis pas déçue du tout. C'est intéressant tout en étant pas trop que des infos.
    Et puis, placer les clips, c'est chouette. J'adore moi aussi Pure Morning, c'est... Wow.
    Bref, merci pour cet article, tu as enfin trouvé quelque chose à faire de ta vie, c'est mignon.

    (Par contre les paroles en Anglais, vu mon niveau dans la langue .. --')
    Nébubu.

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Eumh.
    On créer un blog, on le tient pas 4 mois ... ?

    *soupir méprisant*

    Quand on est pas à la hauteur, on n'essaye pas :)

    Nébu.

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  4. Bof... Je ne trouve pas que le clip de Pure Morning soit très crédible ni très original. En effet, elle va sauter, elle bouge, sa famille (le vieux monsieur et la vieille dame en bas" bougent aussi, mais presque pas au ralenti... Pendant ce temps là, le policier met 3 plombes à faire trois mètres, un moment on croit qu'elle ne va pas sauter, et puis elle recommence, et là on remet les mêmes images des parents qui gémissent que avant. Par contre j'aime bien la chanson, même si je la considère comme très répétitive.

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